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Octobre 2024 - VICTOIRE À NIVERLÉE: Le projet est bloqué par la Région Wallonne |
Cette victoire est due à un ensemble d'éléments mais c'est sur l'initiative de quelques citoyens locaux que la communication s'est mise en place. Cette victoire appartient aux citoyens. Beaucoup d'agitation et quelques pressions politiques d'habitants de Niverlée, des mails, des coups de téléphone et des rencontres, un reportage sur Boukè télé et du temps investi aussi. |
Cette simulation montre les 7 éoliennes du projet de Gochenée avec de gauche à droite, les éoliennes 7, 6, 5, 3, 4, 2 et 1.Vue depuis la rue de la scierie à la sortie du village de Soulme |
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Nous sommes cernés! Plusieurs projets éoliens ont vu le jour sur l'entité de Doische.
Il y a eu celui de Niverlée déposé par la société New Wind et aujourd'hui refusé,
celui de Doische déposé par la société WattElse et celui de Gochenée déposé par les Sociétés Luminus et Engie.
En 2022, il y avait un peu moins de 500 éoliennes en Wallonie et Willy Borsus (MR), ministre en charge de l'Aménagement du territoire, estimait devoir en porter le nombre à 800.
Il y a tant d'éoliennes et de projets que partout les citoyens font entendre leur opposition à cette course effrénée.
N'y a-t-il que des éoliennes pour empêcher le réchauffement climatique ? Sont-elles efficaces ?
Dépendre du vent, c'est constater qu'il faut des machines 5 fois plus puissantes que ce qui serait nécessaire si le vent était d'accord (rendement de l'ordre de 20%).
Le réseau électrique est faible, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les propriétaires de panneaux photovoltaïques ne peuvent plus y envoyer leur surplus de production.
Va-t-il aussi falloir refaire le réseau électrique aérien et souterrain, engager des travaux sans fin ? Avons-nous réellement besoin de toute cette électricité ?
Il est un peu simple de prétendre sauver la planète des gaz à effet de serre avec l'éolien. Les éoliennes sont placées en hauteur et sont de plus en plus grandes (250 mètres).
Elles ne se contentent pas de détruire nos paysages et de tuer oiseaux et chauves-souris, elles nuisent à la santé par le bruit qu'elles produisent et par les effets stroboscopiques de leurs ombres portées.
Il arrive même que des cheptels bovins connaissent des baisses importantes de production de lait et même des décès que les vétérinaires n'expliquent pas.
Elles polluent les sols par érosion de la peinture des pales contenant des PFAS et quand elles ne produisent pas faute de vent suffisant,
les turbines au gaz (russe) polluent à leur place afin d'assurer la consommation électrique.
Leur installation nécessite des travaux pharaoniques pour les transports de matériaux avec bruit et embarras de circulation et sur des kilomètres pour la pose de câbles.
Une éolienne, c'est 1300 tonnes de béton et 100 tonnes d'acier pour le socle, donc 50 camions toupies de 25 tonnes pour le seul béton.
Les pales de 7 tonnes et de 70 mètres de long ne sont pas recyclables, leur transport est réalisé au moyen de camions spéciaux de 5 mètres de large.
Les pales devront emprunter les chemins de terre bien étroits que nous connaissons et qui devront être aménagés, voire transformés en routes. Au total, une éolienne pèse environ 250 tonnes.
Tous ces matériaux traverseront forcément nos villages, générant encombrements et nuisances diverses.
Avec tant d'inconvénients, un habitant de l'entité de Doische peut se demander pourquoi 3 demandes de permis pour des parc éoliens ont vu le jour chez lui
alors qu'il ne consomme que 43,3% de l'électricité consommée par le wallon "moyen".
Pourquoi devrait-il supporter 100% des inconvénients? Parmi ces inconvénients, il y a la baisse du tourisme "doux" propre à notre région
constituée à 40% de sites Natura 2000 fréquentés par de nombreuses espèces d'oiseaux et de chauves-souris
(Milan Royal, Cigogne Noire, Grand-Duc, Buse, Petit et Grand Rhinolophe), par des promeneurs, marcheurs, photographes et participants à des promenades de découvertes de la nature.
Notre région compte une forte proportion de personnes âgées qui, un jour, quitteront leur habitation avec jardin pour un appartement en zone plus urbanisée.
Elles découvriront alors que l'implantation d'éoliennes a fait baisser la valeur de leur habitation. |
Pour obtenir 6,2 terawattheures/an en 2030, la Région Wallonne nous imposera ça ! | |
Il ne s'agit pas d'une exagération ! Dans le cadre rouge, c'est la photo que l'on pourrait obtenir en 2030 depuis une position à égale distance des 4 parcs les plus proches. La plus lointaine est à 18,5 Km, la plus proche à 3,6 Km. Dans un rayon de 10,3 Km, il y aurait 96 éoliennes (72 dans un rayon de 10 Km). |
Les cercles sont les parcs de 8 éoliennes. Les lignes représentent l'angle de vue. L'arc de cercle est à 10 Km. |
La colline de Vaucelles abrite La Grotte de la Chauve-Souris, très fréquentée lors de l'hibernation des chiroptères. La Région Wallonne a signé une convention avec la commune de Doische afin de classer cette grotte en réserve naturelle et en site de grand intérêt biologique. La réserve naturelle de Givet comporte une partie boisée située à seulement 400 mètres de l'emplacement prévu pour l'éolienne n°3. Il n'est pas nécessaire de considérer tous les arguments cités plus haut pour s'opposer aux projets. Il suffit, par exemple, de penser : "J'ai choisi de vivre ici et je ne souhaite pas voir mon cadre de vie modifié de la sorte". |